Dans la Constellation Familiale, on recrée la structure d’une famille.

En général, ce travail est plus efficace lorsqu’il est réalisé en groupe.

À tour de rôle, la personne qui souhaite représenter sa propre constellation, parce qu’elle a un sujet qui lui tient particulièrement à cœur (par exemple : relation avec la mère, avec le partenaire, un problème professionnel, etc.), commence par une brève présentation des faits traumatiques survenus dans sa famille (décès, maladies, pertes d’argent, etc.), puis choisit parmi les participants des « représentants » pour incarner les membres vivants ou décédés de sa famille.

Elle place ces « membres de la famille » (y compris elle-même) debout dans la pièce, en relation les uns avec les autres.

Le thérapeute demande parfois aux représentants (c’est le terme utilisé pour désigner ces personnes) comment ils se sentent dans cette position.
Sans connaître les personnes qu’ils incarnent, ils en expriment souvent clairement les traits caractéristiques, allant parfois jusqu’à prononcer des phrases identiques à celles du membre de la famille représenté.

Peu à peu, la personne qui observe la représentation de sa famille prend conscience de l’influence de certains membres qui ont inspiré force et amour, et de celle d’autres, qui, ayant eu un destin particulièrement difficile, ont transmis de la souffrance aux autres.

À ce moment-là, le thérapeute réorganise les représentants de manière plus harmonieuse, en leur faisant prononcer certaines phrases :
quelques mots simples mais puissants qui permettent de rétablir l’ordre juste au sein de la famille, par exemple :
« Je suis le père, je suis le grand, et tu es la fille, la petite. Je donne et tu reçois. C’est ainsi. »

Redonner à chaque membre de la famille sa juste place et sa responsabilité permet à chacun de vivre pleinement son propre destin, en acceptant la réalité telle qu’elle est.

Cela suffit amplement pour retrouver l’harmonie et ouvrir la voie à l’intelligence, à l’amour et à la compassion.

La transformation qui en découle, sans qu’il y ait un véritable « faire », est simplement la conséquence naturelle de ce processus.